Et je me laisse en plan
En proie à mes chimères
En m’disant qu’en attendant
Je croirai à d’autres mystères
Un blocus dans la tête
Et je bats en retraite
Encore un peu de foule où je pourrai m’insinuer

(Tenter la peur, tenter la vaine)
Quand je parle, je parle un peu trop
(Dompter la rage, limer les chaînes)
Quand je pense, j’y pense un peu trop
(Risquer la faille, dicter la scène)
Quand je plane, je plane un peu trop
(Tenter la chaleur, tester la peine)
Et je tombe de haut
Je tombe de haut…

En attendant que j’y passe
Je vous regarde flotter,
Me parler, mais vous ne voyez pas
La personne à vos côtés
Un rictus dans la tête
Je passe par la fenêtre
La porte est ouverte mais pas l’envie de vous inviter

Et je vous laisse en plan
En proie à mes mystères
En m’disant qu’en m’attendant
Vous croirez à d’autres chimères
Un blocus dans la tête
Et je bats en retraite
Encore un peu de foule où je pourrai dissimuler

Sans ailes ne pas supposer là-haut
Avancer les ouragans dans le dos
Et devoir oublier quand elle sourit

Un tel magma…

Sans elle, sans un battement de trop
Sembler là, mais ne reste que morceaux
De mon âme et je n’en fais plus partie

Sans elle, et comme arrachent les mots,
Le silence s’est immiscé sous la peau
De mon souffle à mes reins, mon ressenti

J’entends les gestes cachés
J’entends tous les non-dits
J’entends l’attente appuyée
Mais que veux-tu que je dise ?

Je n’avancerais pas d’une longueur
Tu n’avancerais pas de même
Si tu m’attends comme tu vois
Je me demande si tu m’aimes

Je ne passerai pas les hauteurs
Des chemins où tu me sèmes
Tes désirs, tes visions,
Et nous n’avons plus les mêmes

Shoo-doo-wap…
Someone else will be your man

J’apprends à ne plus donner
J’apprends à vieillir
J’apprends que rien n’est parfait
Que je ne peux rien conduire

J’apprends que tout est joué
J’apprends qu’il faut mourir
J’apprends à tout pardonner
À ne plus me souvenir

Je n’avancerais pas d’une longueur
Tu n’avancerais pas de même
Si tu m’attends comme tu vois
Je me demande si tu m’aimes

Je ne passerai pas les hauteurs
Des chemins où tu me sèmes
Tes désirs, tes visions,
Et nous n’avons plus les mêmes

Faux départ en lueur masquée
Né-mort à l’instar des ces années lestées
Temps désarmé, le même à jouer
Comme un art à le laisser couler

Et se connaître libre…

Sommes-nous rêveurs
Sommes-nous futiles
De par ailleurs à nous rendre dociles
Sans un thème, sans un péril
La main sur le cœur
C’est si facile

Faux départ en lueur masquée
Né-mort à l’instar des ces années lestées
Temps désarmé, le même à jouer
Comme un art à le laisser couler

Et se connaître libre…

Se battre sans arme
Sans âpres désirs
Sans barrer les âmes aux mêmes plaisirs
Se battre sans les armes
À terre et tenir
Plonger dans les flammes
Enfin ressentir

Hey ! Take it easy brother (take it easy, take it easy)
Laisse-faire le temps, passe, et laisse-taire
Hey ! Take it easy brother (take it easy, take it easy)
Laisse-faire le vent, pas ce qui te terre

Tu survis en désert
De vie, sans ta lumière
Qui te tenait debout
À laisser les hiers
Comme ultimes repères
On s’écroule à genoux

Hey ! Take it easy brother (take it easy, take it easy)
Laisse-faire le temps, passe, et laisse-taire
Hey ! Take it easy brother (take it easy, take it easy)
Laisse-faire le vent, pas ce qui te terre
Hey ! Take it easy brother (take it easy, take it easy)
Laisse-faire le temps, passe, et laisse-taire
(bis)

Quitte, pars, laisse ce monde au retard
Prends de l’avance, prends l’attitude et l’idée
Quitte, pars, laisse ce monde au retard
Laisse-toi l’envie de perdre du temps
Quitte, pars, laisse ce monde au retard
Prends de l’avance, prends l’attitude et l’idée
Quitte, pars, laisse ce monde au retard
Laisse-toi l’envie de perdre…

Donc c’est le paraître
Autant que l’on puisse être
Accepter ici
Je garde mon adresse
Dégage les fesses
Et continue ainsi
À toucher les étoiles

Et tombées les voies
Les pensées, mais tant que c’est ça
Accepter la vie vous déplait
Mais c’est ainsi
J’ai donné assez
Tapé le meilleur
Afin que ce monde tourne rond
J’y ai remédié, parlé pendant des heures
Effacé les cartes et tourner rond

Parlez, je n’écoute pas
Dictez, d’ici, de-là
Penser communément
N’a jamais été ma voix

Donc c’est le paraître
Autant que l’on puisse être
Accepter ici
Je garde mon adresse
Dégage les fesses
Et continue ainsi
À déchirer les voiles

Et dans tes choix, libres de tout
Tu ne seras plus leur rêveur
Anime-toi, sors de ce flou
Et vois la flamme au coeur
Brûler par dessus tout

À t’entendre sans avis
Tu n’as pas de choix à donner
À T’entendre sans amis
Tu n’as pas d’avis privés
À te priver dans la vie
Tu n’as plus le choix d’aimer
À t’entendre dans la vie
On n’a pas le choix, c’est vrai

Je laisse là les soumis
J’ouvre les bras
À ceux qui me sourient
Je dis stop aux certitudes
Je dis stop
Ne crains pas les blessures

Et dans mes choix, libres de tout
Je ne serai plus leur rêveur
Anime-moi, sors de ce flou
Et vois la flamme au coeur
Brûler par dessus tout

À t’entendre sans avis
Tu n’as pas de choix à donner
À T’entendre sans amis
Tu n’as pas d’avis privés
À te priver dans la vie
Tu n’as plus le choix d’aimer
À t’entendre dans la vie
On n’a pas le choix, c’est vrai